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ToggleQui est vraiment Diana Eckert
Le nom de Diana Eckert revient souvent quand on parle de Santa, la chanteuse du groupe Hyphen Hyphen puis artiste solo. Derrière le succès actuel de la scène pop française se trouve en effet une histoire familiale profondément liée au rock niçois des années 80.
Les sources disponibles décrivent Diana Eckert comme une chanteuse rock née aux Etats Unis, installée ensuite à Nice, et devenue la voix du groupe Daisy Duck, formation féminine emblématique du rock local. Elle est aussi la mère de Samanta Cotta, connue sous le nom de Santa, figure incontournable de la nouvelle scène française
Cette double identité, à la fois Américaine et niçoise, donne déjà un indice sur la couleur de sa trajectoire artistique : un mélange de culture anglo saxonne et de sensibilité méditerranéenne.
Le groupe Daisy Duck, un rock niçois au féminin
Au milieu des années 80, Daisy Duck apparaît comme un groupe de rock presque entièrement féminin formé à Nice. On y retrouve Diana Eckert au chant, Mai Calleja à la guitare et Myriam Escudier à la basse, accompagnées par un batteur sur les enregistrements.
Leur musique mêle rock and roll, pop très mélodique et une énergie proche de la scène new wave de cette période. Des témoignages décrivent un groupe niçois cent pour cent filles, qui marie une forme de pop très accessible, parfois qualifiée de bubblegum, avec un esprit rock assumé, dans la lignée de certains groupes français comme Niagara, mais sans bénéficier de la même exposition médiatique.
Daisy Duck enregistre notamment des 45 tours dont le single Betty Boop, sorti en 1984. Les crédits mentionnent Diana Eckert comme co autrice de cette chanson, aux côtés de Dallas Frazier, ce qui souligne aussi son rôle de créatrice et pas seulement de simple interprète.
Une Américaine à Nice, entre scène locale et culture pop
Le parcours de Diana Eckert est typique de ces artistes qui marquent profondément un milieu local sans forcément accéder au grand public national.
Les informations disponibles montrent une chanteuse américaine ayant posé ses valises à Nice, intégrée à la scène rock de la ville tout en gardant un ancrage culturel venu des Etats Uni
On peut facilement imaginer ce que cela représente dans le Nice des années 80 : une voix anglophone, des références rock transatlantiques, mais une carrière construite dans les salles françaises, entre petites scènes, festivals et enregistrements pour des labels locaux ou nationaux. Les visuels d époque, avec leurs couleurs vives et leurs graphismes très marqués, renforcent ce sentiment de pop culture en pleine explosion.
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Mère de Santa, héritage artistique et transmission
L histoire de Diana Eckert prend une dimension particulière à travers le parcours de sa fille. Samanta Cotta, devenue Santa, explique régulièrement avoir grandi dans une famille d artistes, avec une mère chanteuse de rock et un père architecte formé aux beaux art
Santa grandit donc à Nice, entourée de musique, de répétitions, de vinyles, de souvenirs de concerts. Plusieurs portraits de la chanteuse rappellent que sa mère est une Américaine qui a chanté dans le groupe Daisy Duck dans les années 80.
Quand on écoute ensuite le travail de Santa, que ce soit avec Hyphen Hyphen ou en solo, on retrouve certains échos possibles de cet héritage :
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un goût pour les grandes mélodies et les refrains qui restent en tête
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une sensibilité très scénique, tournée vers le live et la performance
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un mélange entre références anglo saxonnes et écriture en français
Il serait hasardeux de prétendre tracer une ligne directe et simple entre la musique de Daisy Duck et celle de Santa. Mais les biographies de cette dernière insistent sur ce cadre familial artistique, où la présence d une mère chanteuse américaine pèse clairement dans la construction de son univers.
Une disparition ressentie par la scène rock française
Diana Eckert disparaît en 2019. Des sites spécialisés consacrés au rock français rappellent alors son rôle au sein de Daisy Duck et le deuil de la petite communauté rock niçois.
Ces hommages soulignent plusieurs points :
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le caractère emblématique de Daisy Duck pour la scène niçoise des années 80
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la place singulière de Diana comme chanteuse américaine dans un groupe français
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le lien symbolique avec une nouvelle génération d artistes, à travers la carrière de sa fille
Ce type de reconnaissance n a rien d un culte mondial, mais il compte beaucoup pour celles et ceux qui ont vécu ces années, vu le groupe sur scène ou collectionné leurs disques. Dans les mémoires de la scène locale, Diana Eckert reste cette voix énergique, un peu insolente, qui mettait une touche de rock international dans les salles de la région.
Ce que représente Diana Eckert aujourd hui
Si l on cherche le nom de Diana Eckert aujourd hui, on tombe souvent sur des articles qui essaient de reconstituer son parcours, parfois avec des informations mélangées ou approximatives. Il est donc important de revenir aux éléments les plus solides :
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chanteuse rock américaine installée à Nice
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voix du groupe Daisy Duck au milieu des années 80
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co autrice du titre Betty Boop
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mère de Santa, artiste majeure de la scène pop actuelle
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figure regrettée, dont la disparition en 2019 a marqué le milieu rock niçois
Au fond, l histoire de Diana Eckert raconte aussi quelque chose de la manière dont la musique circule : une jeune Américaine arrive sur la Côte d Azur, rejoint un groupe de rock féminin, laisse derrière elle quelques disques, beaucoup de souvenirs de concerts, et transmet à sa fille le goût de monter sur scène.
Même si son nom reste discret en dehors des cercles de passionnés et des admirateurs de Santa, son influence se fait encore sentir, comme une note rock légèrement cachée dans la grande mélodie de la pop française actuelle.
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